Une recette Alsacienne pour Pourim : Les brédélés sont des petits gâteaux très populaires en Alsace et il n’y a pas une fête sans brédélés. Je ne connais pas la signification du mot « brédélé ». Cela peut vouloir dire petit frère ou bien petit pain, quelque chose de petit en tout cas.
J’ai découpés mes brédélés en triangle de 5/6 cm. Le triangle que nous mangeons à Pourim, les interprétations en sont multiples : le sexe de la femme ça sera alors un symbole de fertilité, le sexe ou le chapeau de l’homme pour manger le démon HIVER, le démon du Mal, ou bien la moitié du bouclier de David. Le motif a été repris sur l’Ile Seguin pour la construction de La Seine Musicale.
J’ai parsemé quelques grains de pavot sur les brédélés : nombreux comme le sable de la plage.
Cette recette m’a été donnée par ma belle sœur Dominique qui a repris une recette de Suzanne Roth. Mais moi je ne l’ai pratiquement pas modifié j’ai juste modifié la forme.
Ingrédients :
– 250 g de farine
– 125 g de beurre
– 125 g de sucre en poudre
– 125 g poudre d’amandes
– 1 œuf
– 1 cuiller à soupe de cannelle
– 1/2 verre à vodka de kirsch fantaisie
Préparation :
– dans un bol mélanger la farine et la poudre d’amandes. Réserver.
– Dans un autre bol mélanger au batteur l’œuf et le sucre. Le mélange doit blanchir. Ajouter le beurre ramolli 20 secondes au microonde, la cannelle et le kirsch. Bien battre le tout.
– ajouter le contenu du 1er bol et bien mélanger. On doit obtenir une pâte bien souple sinon ajuster la consistance avec du kirsch ou de la poudre d’amandes.
– Mettre la pâte au frigo pour une nuit
– Le lendemain saupoudrez de farine votre planche de travail. Abaisser la pâte à 4/5 mm et découpez vos triangles.
– Posez sur la plaque à cuire recouverte d’un papier cuisson
– dorer à l’œuf avec un pinceau et décorer avec quelques grains de pavot.
– mettre dans le four préchauffé à 180 °C (Th 6) pour 15 mn
– Les brédélés doivent être légèrement colorés
Consommez sans retenues avec de la vodka, du vin, du champagne et en faisant beaucoup de bruit : il faut bien signifier au général Hiver qu’il doit partir et au Méchant Hamann que ses jours ainsi que ceux de ses fils sont comptés.